Des Nigériens à l’arrivée du Nigérien!

Arrivant devant l’inconnu, ces nouveaux étudiants, le cœur lourd. Après avoir dépassé la police des frontières, l’inquiétude devient immense. Tout leur est étranger. Et ils se posent des questions du genre pour quoi j’ai choisi cette voie ? Pourquoi j’ai choisi cette destination ? Et les pourquoi s’enchaînent pour aller jusqu’à envisager un retour vers d’où ils viennent. Il était temps que le salut leur vienne. c’était le sentiment que la plus part d’entre nous à peut-être pu ressentir à son arrivé ici France mais pas eux. Les nouveaux étudiants de 2015.

C’est à cet appel qu’à répondu le conseil des nigériens de France (C.O.N.I.F), avec l’Association des Nigériens Résidents en France (A.N.R.F) en tête de file. Ainsi pour remplir ces engagements, l’A.N.R.F n’a ménagé ni ses ressources humaines, ni financières.

Les étudiants qui arrivent retrouvent enfin un univers familier. Des bras ouverts et chaleureux qui les attendent.

Ainsi entre le 23 Août 2015 au 30 septembre, ils sont une cinquantaine, les étudiants auxquels  L’A.N.R.F a apporté directement ou indirectement son aide. Les étudiants sont de Provenances diverses. Si certains arrivent directement de Niamey d’autres arrivent de la sous région Ouest-Africaine, et la plupart du Maghreb. Le dynamisme de l’A.N.R.F et son réseau croissant lui a permis d’intervenir même pour la mobilité interne, c'est-à-dire aider des étudiants qui sont déjà en France et qui pour des raisons académiques doivent changer de localité.

Les interventions des membres de l’A.N.R.F ont été comme on disait, à chaque gabarit, sa mesure. Autrement dit, les attentes des nouveaux étudiants sont différentes. Si les uns souhaitent être accueillis et orientés vers leur destination finale. D’autres avaient besoin d’être hébergés et assistés dans la recherche du logement. Et à cet effet, l’A.N.R.F à travers ses membres a hébergé des mois durant ces nouveaux, elle est allé jusqu’à se porter caution solidaire pour le logement des nouveaux. Une chose qui devient rare pour des gens qui n’ont en commun qu’une terre de naissance.

En plus de ses interventions, l’A.N.R.F a joué un rôle de coordinatrice, ce sont dans les cas ou l’étudiant arrive sur une autre ville autre que Paris pour pouvoir continuer sur sa destination finale. Il fallait alors trouver un contact sûr, et établir ce contact.

Ces nouveaux étudiants sont installés  aujourd’hui dans des ville comme paris, Lille, Rennes, Reims, Bordeaux, Perpignan, Montpelier, Marseille etc. . Et ont agréablement entamé leur cursus académique.

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